Les maux qui gangrènent le système éducatif dans la région de Kédougou ont été passés au crible lors d’un comité régional de développement présidé par le ministre de l’éducation Serigne Mbaye Thiam. D’importantes mesures ont été prises à cet effet, parmi lesquelles la lutte contre les abris provisoires...
Après Tambacounda, le ministre de l’éducation nationale Serigne Mbaye Thiam, accompagné d’une forte délégation composée de directeurs nationaux de son département et de partenaires techniques et financiers ont foulé la terre de Kédougou. Une visite qui s’inscrit selon le ministre, dans le cadre de « la politique d’approche pour mieux s’enquérir et connaître les différents maux qui gangrènent le système éducatif de la région en vue de trouver des solutions adéquates ». Ainsi, au cours d’un comité régional de développement (CRD) qui a réunit les inspecteurs de l’éducation, les syndicats d’enseignants, les autorités administratives, les parents d’élèves, la presse et les partenaires de l’école, l’occasion a été saisie par les participants pour passer au crible les difficultés qui handicapent le développement de l’éducation. L’Inspecteur d’académie, monsieur Elhadj Ndao a dans son rapport sur la cartographie scolaire de la région fait état du personnel enseignant, des résultats obtenus mais également proposer des perspectives pour booster le secteur de l’éducation.
De la déperdition scolaire, au maintien des filles à l’école en passant par le taux d’abandon qui tourne autour de 16%, rien n’a été occulté pour accéder à une meilleure éducation des enfants. La lancinante question des abris provisoires est revenue sur la table. A ce titre, le ministre a donné des assurances en ce sens que le « gouvernement dans sa politique de résorption des abris provisoires a pris des initiatives allant dans ce sens »
En outre, le problème des retards de salaire des corps émergents et des indemnités de déplacement aux examens des
enseignants ont été posés sur la table
de revendication. Le ministre dans sa réponse a donné des instructions fermes
pour que de pareils problèmes qui sapent l’avancée de l’école, puissent à
jamais être résolus définitivement.
Osons espérer que tous ces
engagements pris soient une fois respectés à la lettre pour éviter à l’école
des perturbations qui vont sans doute impacter négativement sur le quantum
horaire.
Mahamadou Lamine BARRO
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