Le problème de l’éclairage public par la
rénovation du réseau électrique vétuste et l’extension vers les nouveaux quartiers
en plus de la réhabilitation des routes qui sont devenues impraticables
constituent aujourd’hui l’une des plus fortes demandes des habitants de la
ville de Kédougou. Pour résoudre cela, la municipalité a signé une convention
d’un montant de 55 millions de FCFA avec le programme national de développement
local dans le cadre du budget participatif...
55 millions de FCFA. C’est le montant de la convention
signée entre le programme national de
développement local (PNDL) et la municipalité de Kédougou. Une enveloppe
financière qui constitue une bouffée d’oxygène pour la cité collinaire en ce
sens qu’elle permettra « de régler le problème
de l’éclairage public par la rénovation du réseau électrique vétuste et
l’extension vers les quartiers qui n’en ont pas en plus de la réhabilitation
des routes qui sont devenues impraticables » a tenu à préciser Mr Tama
Bindia premier adjoint au maire de la ville. Ainsi,
avec ces 55 millions de FCFA financé par le PNDL grâce à l’appui technique de
l’agence régionale de développement (ARD) dans le cadre du budget participatif,
la municipalité va résoudre une des plus fortes demandes des populations. Selon lui, les 15 millions de FCFA serviront à régler
la lancinante question de l’éclairage public et le reste c'est-à-dire les 40
millions de FCFA seront destinés à la voirie publique.
Ainsi, avec la
mise en œuvre de ces deux projets, les coupures d’électricité seront sous peu
un vieux souvenir dans la commune de Kédougou. Un phénomène qui menace la
quiétude des paisibles citoyens qui vivent parfois dans l’insécurité et dans la
pénombre, faute d’éclairage public. Cette convention de l’avis de Kalidou
Cissokho, directeur de l’ARD, est une
« étape d’approche du budget participatif que depuis un certain temps,
l’Etat du Sénégal est entrain de promouvoir dans les collectivités
locales ».C’est à ce titre, ajoutera-t-il que la mairie de Kédougou
qui a contribué à hauteur de 5 millions de FCFA « fait partie des
collectivités locales –tests dans la mesure où le diagnostic a été déjà fait,
les foras des délégués de quartiers ont été organisés, mais compte tenu de
l’enveloppe financière, seuls deux microprojets ont été retenus à
savoir l’éclairage public et la voirie ».
Cependant dans un
souci de démocratie et de bonne gouvernance, le suivi du budget participatif
va jouer un rôle de contrôle citoyen, de veille pour une
gestion transparente du processus, depuis l’élaboration jusqu’à la
mise en œuvre des ouvrages. Il doit aussi faciliter la communication vers les
populations qui doivent être informées de tout sur l’entretien et la gestion
des infrastructures. Présents à la cérémonie de signature de la convention, les
délégués de quartiers ont attiré l’attention des autorités sur la nécessité de
recruter les jeunes de la localité dans le cadre de la mise en œuvre des infrastructures. Une manière pour
eux de lutter contre le manque d’emploi
de cette frange de la population qui croupit encore en grande majorité sous le
poids du chômage.
Mahamadou Lamine BARRO
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