mercredi 13 février 2013

Meurtre à Kédougou : Abdou Ndiaye, un employé de la Sonatel a été cruellement assassiné à Ibel.



Une histoire rocambolesque alimente les salons des chaumières des habitants de la cité collinaire. Le gardien de l’antenne de la Sonatel de Ibel, un village situé à 22 kilomètres de la commune de Kédougou dans l’arrondissement de Bandafassy, a été retrouvé mort, menotté et les yeux bandés. La victime aurait reçu un coup violent au niveau de la nuque qui lui a été fatale. Son corps est acheminé à la morgue du district sanitaire de Kédougou pour les besoins de l’autopsie. La gendarmerie a ouvert une enquête.

Abdou Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit est né le 02 Février 1968 à Ida Gadiaga dans le département de Koungheul. En venant chercher du travail à Kédougou, il ne savait pas qu’il avait rendez-vous avec la mort plus précisément dans la nuit du Lundi 11 Février 2013. Il a été retrouvé assassiné dans son lieu de travail au lendemain du drame c'est-à-dire mardi 12 Février aux environs de 18 heures. Les assassins, présumés être des voleurs, l’ont menotté puis bandé les yeux avant de l’assommer d’un coup au niveau de la nuque qui a finalement eu raison de lui. Les habitants du village qui ont été informés du drame ont mis au courant les pandores. Alertés, les hommes en bleu de l’adjudant chef Arona Diop par ailleurs commandant de la brigade de gendarmerie de Kédougou sont arrivés sur les lieux pour s’enquérir des circonstances du drame.

Le corps de la victime a été récupéré puis acheminé à la morgue du district sanitaire de Kédougou pour les besoins de l’autopsie. La gendarmerie a ouvert une enquête et a lancé une chasse à l’homme pour mettre la main sur les criminels.
Abdou Ndiaye était monogame et père de quatre enfants. Il résidait dans la région depuis plus d’une dizaine d’années durant lesquelles il a eu à travailler tout d’abord comme chauffeur à la douane, puis employé à la Sodéfitex de Kédougou avant de trouver un emploi à l’antenne de la Sonatel de Ibel en qualité de gardien.

Mahamadou Lamine BARRO

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire