Mme Andrea KOLB (FKA) |
Le Mali traverse une des pires crises depuis
son existence. L’intervention in extremis de l’armée
française, alors que les terroristes s’apprêtaient à marcher sur Bamako, a posé
la question de l’efficacité de l’armée malienne et de la coopération militaire
au niveau régional. Une crainte exprimée par des experts lors de la conférence
internationale sur la crise au Mali organisée hier jeudi 21 Février 2013 par la Fondation Konrad
Adenauer à son siége...
Mme Ute BOCANDE (FKA) |
« A présent, bien que les islamistes soient repoussés plus au moins, le danger d’un retour des attaques reste une réalité. Le Mali, mais aussi la sous-région et particulièrement le Sénégal, sont á la recherche de solutions durables ». C’est le constat fait par Mme Andrea KOLB, représentante résidente de la Fondation Konrad Adenauer avec à ses côté Mme Ute BOCANDE résidente adjointe chargée des programmes, en marge de la conférence internationale organisée hier par son institution. Cette rencontre dont le thème portait sur « le Mali à la Croisée des Chemins, craintes et Perspectives » étaient animée par Bakary Sambe, Spécialiste des réseaux transnationaux et du militantisme islamique, enseignant chercheur au Centre d'Etude des Religions (UFR CRAC) à I ‘Université Gaston Berger de Saint Louis et de
Fatou Kiné
Camara, Docteur
d'Etat en Droit, chargée d'enseignement à la faculté des Sciences Juridiques et
Politiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Embouchant la même trompette,
Mr Sambe se désole de la passivité des institutions sous-régionale et régionale
(CEDEAO et UA) face à l’invasion Malienne, qui de son avis « ont organisé
plusieurs réunions qui ont abouti à un échec ».
« Il est triste d’en arriver à
cela » tique Mr Sambe en citant le chef des djihadistes qui tonne en ces
termes « nous allons reculer pour sauter car nous avons réussi à créer une
nouvelle zone de conflits ». Une situation difficile au yeux de
l’assistance car le Sahel qui a toujours été une zone de civilisation, de
tampon, de cohésion et de paix soit réduit de nos jours à une zone de bataille.
C’est difficile de les détruire, car c’est un groupe djihadistes qui ne cesse
d’agir dans les péripéties du monde musulman en parasitant les conflits locaux
pour assurer sa véritable doctrine. L’une des craintes, c’est également selon les experts, la manipulation des symboles
religieux par An sardine, à des fins politiques et de narco trafic. L’autre
crainte, c’est selon Mme Camara « le manque de respect au Mali, des droits de l’homme et
des femmes en particulier, garant de l’équilibre de la paix dans le monde ». Quant au modérateur, le professeur Elhadj Mbaye Thiam « c’est
toute l’Afrique qui sera menacée si la crise perdure et c’est pourquoi le Tchad
qui n’est pas membre de la CEDEAO a anticipé avec son intervention militaire »
Amadou Toumani Touré, ancien président du
Mali a été jugé responsable quelque part de cette crise, en ce sens qu’il
aurait plutôt « misé sur le politicien que sur le citoyen Malien » Des solutions de sortie de crise ont été proposées. Il
s’agit par les Africains de prendre leur responsabilité, d’arrêter leurs pleurs
et d’imposer leurs exigences. Mais également, avoir à la tête de nos Etats, des
dirigeants qui respectent leurs engagements, la décentralisation des ressources
pour arriver à une république de citoyens.
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