Le traitement de Conflits relatifs à la gestion de l’environnement :
Des Journalistes en régions frontalières se penchent sur la question à
Kédougou
Les conflits liés à la problématique de la gestion de l’environnement ont été à l’origine de
beaucoup de frustrations. Conscients de ce phénomène sociétal, la Fondation
Konrad Adenauer (FKA), l’Association des journalistes en régions frontalières(AJRF)
et le Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) ont
organisé un séminaire à Kédougou dont le thème portait sur « le traitement
de conflits réels ou potentiels relevant de la gestion de
l’environnement ».
Offrir l’opportunité aux journalistes de réfléchir et de
sensibiliser les populations sur la thématique toujours très actuelle de
conflits réels ou potentiels qui ont leur origine dans la gestion de
l’environnement. C’est l’objectif du séminaire organisé par la FKA, l’AJRF et
le Cesti ayant réuni à Kédougou, les professionnels de l’information et de la
communication des régions de Ziguinchor, Sédhiou, Kolda, Tambacounda et Kédougou.
En outre, ont pris part à la rencontre, les autorités administratives, les
services techniques (Eaux et forêts, Mines et géologie, Environnement), le 1er
adjoint au maire de la commune Tama Bindia et Marifou Touré 1er vice
président du Conseil régional de Kédougou.
S’il est vrai que de tous
temps, des guerres ont été menées pour accéder aux ressources naturelles et les
contrôler, il est par ricochet important de souligner que « les
conflits réels ou potentiels qui peuvent naître de la gestion de notre
environnement peuvent être évités si comme on le dit nous prenons le problème à la racine c'est-à-dire connaître et
faire connaître les causes et la portée des dégradations qui pèsent sur notre écosystème car la plupart des
détériorations à grande échelle sont anthropiques » dixit Lamine BARRO
secrétaire général de l’AJRF. Dans sa communication, Mme Ute G Bocandé
représentante résidente adjointe de la FKA est d’avis que « l’existence
d’une presse libre et professionnelle est la condition nécessaire pour que le
citoyen puisse s’informer sur la marche du pays et de son environnement ».
Dans cette optique ajoutera-t-elle « il convient de
mettre en exergue une problématique qui, justement exige un traitement
journalistique responsable c'est-à-dire l’environnement et les conflits qui y
sont relatifs ».Dans la même veine le représentant du Cesti et du
ministère de la communication Hamidou Sagna est revenu largement sur les
sources de conflits liés à l’environnement. Il s’agit dira t-il « soit de
parcours problématiques de bétail, de mode de défrichement, de bagarres
d’espaces à cultiver ou de difficultés liées à l’accès de l’eau ». A cela
s’ajoutent la modernisation et le fait que les populations vouent à la terre un
culte. Quant au gouverneur adjoint chargé du développement Mamadou Guèye qui
s’est réjoui de la tenue de cet atelier, « l’environnement est une thématique
qui intéresse les pouvoirs publics et s’est traduite par la volonté du
président de la république de créer le conseil économique, social et
environnemental. Mais également dans le cadre de la politique de
décentralisation, le gouvernement a décidé depuis longtemps de transférer aux
collectivités locales des compétences comme celle de la gestion de proximité de
l’environnement ».
Après une phase théorique
qui s’est articulée sur éthique et déontologie journalistiques,
problématique de la gestion de l’environnement dans la région de Kédougou, les journalistes sont descendus sur le
terrain pour des expériences pratiques et la rédaction de papiers qui ont été étudiés
et évalués. Chaque participant en ce qui le concerne a pris des engagements
quant à faire de la problématique de la protection de l’environnement un sujet
qui sera au cœur du traitement de ses articles de presse afin de mieux
sensibiliser les populations.
Mahamadou Lamine BARRO
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